Normandie, l'ombre d'un doute
Fiche technique
Générique
- Réalisation :
- Jean-François Pahun
Mots clés
Production, Distribution, ...
- Production :
- France Télévisions
- Sundeck films
Lieu(x) de tournage
- CNC
- Région Bretagne
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- Photos :
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Synopsis
9 février 1942, voici à peine deux mois que les Etats Unis sont entrés en guerre. Dans le port de New York, le prestigieux paquebot Normandie a été réquisitionné et subit de très importants travaux afin de devenir un navire transporteur de troupes. C’est alors qu’un incendie éclate à bord. Très vite, des moyens colossaux sont mis en oeuvre pour maîtriser l’incendie et des tonnes d’eau sont projetées à l’intérieur du navire au point de provoquer, dans la nuit, le chavirement du Normandie entraînant sa perte irrémédiable. C’était un navire exceptionnel ; il avait été dessiné par un « sorcier russe », Vladimir Yourkevitch, et construit aux chantiers de Saint-Nazaire de 1932 à 1935. À deux reprises, cet ambassadeur du luxe français avait obtenu le ruban bleu de la traversée la plus rapide de l’Atlantique Nord. Après seulement quatre ans de carrière commerciale, la déclaration de la guerre l’avait surpris dans le port de New York qu’il ne quitterait plus jamais. Une enquête du FBI, menée rondement conclut à un incendie accidentel. Cependant, le 7 mars 1942, moins d’un mois après la catastrophe, les services du procureur de l’état de New York ainsi que ceux de l’intelligence navale prennent contact avec la mafia afin de lui demander de protéger les docks : c’est le lancement de l’opération Underworld. Lorsqu’en 1975 paraissent les mémoires de Lucky Luciano, on peut y lire ceci : « Le grand paquebot de luxe français, Normandie, était amarré au quai sur la côte ouest de Manhattan […] Albert (Anastasia) avait pensé que si quelque chose arrivait au Normandie, ils en feraient tous dans leurs culottes. C’était une idée formidable […]. Si bien que j’ai fait répondre à Albert qu’il avait le feu vert. Quelques jours plus tard, j’ai entendu à la radio que le Normandie était en flammes et qu’on ne croyait pas pouvoir le sauver. Ce salaud d’Anastasia avait vraiment fait du beau travail. » En 2018, 74 ans après l’incendie, Sundeck Films ouvre une enquête pour connaître le fin mot de l’histoire : accident ou sabotage ?
Cinémathèque de Bretagne
Ce film a été déposé à la Cinémathèque de Bretagne.